Il existe jusqu'à 8 millions d'espèces sur notre planète, dont la majorité n'a pas encore été nommée, selon des chercheurs néo-zélandais. Il y a de fortes chances qu'ils soient découverts avant qu'ils ne disparaissent.
Il existe jusqu'à 8 millions d'espèces sur notre planète, dont la majorité n'a pas encore été nommée, selon des chercheurs néo-zélandais. Il y a de fortes chances qu'ils soient découverts avant qu'ils ne disparaissent.
En 2013, environ 1,9 million d'espèces sont connues par leur nom, ce qui ne représente qu'une fraction du nombre réel d'habitants. Du moins, si l'on en croit les nombreuses estimations à son sujet, qui vont parfois jusqu'à 100 millions d'espèces de Terriens. Des chercheurs dirigés par Mark Costello, de l'Université d'Auckland, estiment maintenant que 5 millions d'espèces parcourent notre planète, sur la base de données empiriques et de modèles statistiques. Vous devez prendre cela avec une grande marge d'erreur de 3 millions. De plus, les chercheurs supposent qu'il n'y a qu'un million et demi d'espèces découvertes, car certains noms font référence à une seule et même espèce.
En raison de la chasse excessive, de la perte d'habitat et surtout du changement climatique, les espèces sont actuellement en train de mourir. Combien il y en a est et reste une conjecture. Les chercheurs pensent qu'il y en a moins que les estimations précédentes, grâce, par exemple, à la conservation de la nature et aux espèces qui s'adaptent au milieu de vie modifié. Comment cela va évoluer à l'avenir, cependant, n'est pas clair. Cependant, une espèce est plus susceptible d'être découverte qu'éteinte, pensent les chercheurs. Et c'est crucial, car le nommer reconnaît officiellement l'espèce, ce qui facilite sa protection.
Selon les auteurs, jamais autant de personnes, professionnels et amateurs, n'ont décrit de nouvelles espèces. De plus en plus sont également découverts, grâce au développement de la science en Asie et en Amérique du Sud. Mais à moins qu'une extinction massive ne se produise, il faudra encore plus d'un siècle pour répertorier toutes les espèces. Si on veut faire ça d'ici 50 ans, il faut un investissement annuel de 0,5 à 1 milliard de dollars, estiment les chercheurs. (tn)