L'absorption du dioxyde de carbone dépend fortement du temps et du climat. Mais à long terme, les forêts riches en biodiversité s'avèrent être les dragues suceuses les plus stables.
Une équipe internationale de scientifiques, dont un groupe de l'Université d'Anvers, a comparé les données de cinquante forêts réparties sur différentes zones climatiques. Les chercheurs ont combiné les mesures de l'échange de CO2 entre les forêts et l'atmosphère avec des données sur la biodiversité, la disponibilité des nutriments, l'âge, la hauteur de la canopée et la densité des feuilles. Ils ont ensuite examiné lesquels de ces facteurs étaient cruciaux pour une absorption stable du carbone.
Tous les arbres absorbent naturellement le CO2 de l'atmosphère par la photosynthèse, puis le convertissent en oxygène et en nutriments. Mais le bilan CO2 diffère fortement entre les espèces, entre les saisons et entre les périodes avec le même climat ou la même météo.
Sur le long terme, les forêts anciennes et riches en espèces se sont révélées offrir la meilleure garantie d'absorption stable de CO2 . , montre l'étude. Les scientifiques militent donc pour traiter davantage les forêts anciennes comme un partenaire fiable dans la lutte contre le réchauffement climatique. (sst)
Source :Ivan Janssens, Université d'Anvers en écologie de la nature et évolution