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La plante reconnaît l'ami et l'ennemi

Les plantes ont également un système immunitaire qui reconnaît les envahisseurs étrangers et les attaque ensuite. Comment exactement ils font cela a maintenant été entièrement clarifié.

La plante reconnaît l ami et l ennemi La plante reconnaît l ami et l ennemi
L'étude peut être une bonne nouvelle pour les biotechnologistes qui travailler avec des plantes génétiquement modifiées
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Les humains et les animaux ont deux systèmes immunitaires différents :un système inné et un système appris. Le second est important car notre corps doit être capable de se prémunir contre les nouvelles menaces, comme le virus de la grippe, qui est légèrement différent chaque année.

Les plantes ont également un système immunitaire qui peut faire la distinction entre les propres cellules du corps et la matière organique des envahisseurs étrangers. Le noyau de la "défense verte" n'est bien sûr pas constitué de globules blancs, mais de protéines qui peuvent dire à partir d'un morceau de matériel génétique - ADN ou ARN - s'il provient de l'extérieur ou de la plante elle-même.

Les botanistes s'inquiètent depuis deux décennies et demi de savoir quelles protéines végétales jouent le rôle principal dans ce domaine et comment fonctionne leur mécanisme de reconnaissance. Des chercheurs japonais semblent désormais avoir trouvé la solution.

Ils ont pu identifier une enzyme - appelée RDR6 - qui contrôle à elle seule l'ensemble du système immunitaire. Les chercheurs ont fait leur découverte dans l'arabette (Arabidopsis thaliana ), une petite plante - n'hésitez pas à l'appeler une mauvaise herbe - qui est utilisée comme organisme modèle en biotechnologie.

L'enzyme identifiée semble être capable de reconnaître des morceaux d'ARN étrangers en raison de l'absence d'une queue dite poly (A), un vestige de la fonction que l'ARN joue dans la division cellulaire. Si la queue est présente, l'ARN est laissé intact.

La recherche peut être une bonne nouvelle pour les biotechnologistes qui travaillent avec des plantes génétiquement modifiées. Parce qu'une modification introduite avec succès à partir d'un autre organisme nécessite naturellement qu'elle soit d'abord acceptée par la plante hôte.


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