L'augmentation de la fréquence semble être liée à une baisse de la température atmosphérique à haute altitude.
Les recherches par satellite montrent que les nuages noctilescents sont de plus en plus fréquents. L'augmentation de la fréquence semble être liée à une baisse de la température atmosphérique à haute altitude.
Les nuages noctilescents sont des traînées de nuages argentés bas au-dessus de l'horizon nord qui brillent encore longtemps après le coucher du soleil. Ce phénomène fantomatique n'est observable que lorsque le soleil ne descend pas loin sous l'horizon. C'est le cas chez nous dans la période mai-juillet.
Trois éléments sont nécessaires à la formation de nuages noctulescents :des températures très basses, de la vapeur d'eau et des particules de poussière (de météorites ou de fortes éruptions volcaniques). Les particules de poussière agissent comme des germes auxquels la vapeur d'eau peut geler.
Les premières observations de nuages noctilescents datent de 1885. Au départ, ils étaient assez rares et visibles uniquement aux hautes latitudes, mais au cours du XXe siècle, ils sont apparus plus souvent et également aux latitudes plus basses.
Les scientifiques ont maintenant déterminé que les données de certains satellites, dont la mission AIM de la NASA lancée en 2007, montrent également une augmentation du nombre de nuages noctilescents. Dans le même temps, à la hauteur où se forment les nuages noctulescents – 75 à 85 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre – la température a chuté.
La cause de ce déclin n'est pas encore claire. On pense qu'il est lié à la quantité quelque peu variable d'énergie et de chaleur que le soleil émet au cours de son cycle d'activité de 11 ans. Des recherches ultérieures devraient montrer si cette variabilité peut effectivement expliquer le refroidissement que la haute atmosphère a présenté au cours de la période 2002-2011.
Nuages noctulescents au-dessus de l'Ecosse, le 3 juillet 2011. (Adrian Maricic)
