De nouvelles images devraient fournir une réponse définitive quant à savoir si le module d'atterrissage de Philae recevra suffisamment de soleil pour se réveiller l'année prochaine.
Les chercheurs de l'Agence spatiale européenne (ESA) attendent avec impatience de nouvelles images de la sonde spatiale Rosetta de la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Les images devraient fournir une réponse définitive quant à savoir si le module d'atterrissage de Philae recevra suffisamment de soleil pour se réveiller l'année prochaine.
Philae a disparu depuis son atterrissage rebondissant sur la comète en novembre. Il s'est retrouvé à l'ombre d'une paroi rocheuse escarpée, ce qui signifie que ses panneaux solaires n'ont pas reçu suffisamment de soleil pour fonctionner plus de soixante heures.
Une nouvelle analyse des données recueillies par Philae avant d'entrer en hibernation montre qu'elle reçoit probablement juste assez de soleil pour résister au froid. La chance qu'il se réveille à nouveau l'année prochaine n'est donc pas inconcevable.
Les chercheurs ont réalisé un modèle tridimensionnel de l'environnement dans lequel Philae s'est retrouvé. Ce modèle indique que l'atterrisseur reçoit actuellement quatre heures et demie d'ensoleillement par jour. C'est assez pour se réchauffer, mais pas assez pour prendre des mesures.
On espère que les images détaillées de la zone d'atterrissage, que Rosetta transmettra à la Terre dans quelques jours, pourront encore affiner le modèle. Il sera alors possible de prédire la quantité de lumière solaire qui atteindra Philae à mesure que la comète 67P se rapprochera du soleil.