Le cycle d'activité de 11 ans du soleil est causé par des "effets de dynamo" dans deux couches différentes :l'une profondément dans le soleil, l'autre juste sous la surface du soleil.
Le cycle d'activité de 11 ans du soleil est causé par des "effets dynamo" dans deux couches différentes - l'une profondément dans le soleil, l'autre juste en dessous de la surface du soleil. Les scientifiques arrivent à cette conclusion sur la base de calculs de modèles, qui reproduisent bien les irrégularités du cycle solaire.
Depuis près de deux cents ans, les scientifiques savent que le nombre de taches sombres (relativement) fraîches sur le soleil atteint un maximum tous les dix à douze ans. Ils attribuent ce phénomène aux changements de l'activité magnétique du soleil.
Les modèles existants, qui supposent qu'il faut chercher la cause de ce cycle solaire dans les courants profonds du soleil, peuvent bien expliquer la régularité sur onze ans. Mais ce qui leur pose problème, c'est le fait qu'un maximum est beaucoup plus élevé que l'autre.
Valentina Zharkova de l'Université de Northumbria et ses collègues ont maintenant montré que la précision des modèles s'améliore énormément lorsqu'ils incluent les courants juste sous la surface du soleil. En termes simples, cela signifie qu'il existe en fait deux cycles magnétiques qui durent tous les deux environ onze ans, mais qui n'ont tout simplement pas la même fréquence. En conséquence, ils se renforcent parfois mutuellement, tandis qu'à d'autres moments, ils s'annulent.
Le modèle modifié prédit que les deux cycles fonctionneront de plus en plus l'un contre l'autre au cours de la période à venir. Dans la période 2030-2040, cela conduirait à ce que l'activité magnétique du soleil devienne aussi faible que pendant le soi-disant minimum de Maunder (1645-1715), qui a coïncidé avec le "petit âge glaciaire".
Les résultats ont été présentés aujourd'hui lors de la réunion nationale d'astronomie de la Royal Astronomical Society à Llandudno (Pays de Galles).
