Les symptômes du syndrome de l'œil sec sont exacerbés par la pollution de l'air.
Les symptômes du syndrome de l'œil sec, une affection qui touche des millions de personnes dans le monde, sont exacerbés par la pollution de l'air.
Les résidents des zones métropolitaines, où la pollution de l'air est plus élevée que dans les petites villes ou dans les zones rurales, sont plus à risque de développer ce que l'on appelle le syndrome de l'œil sec. C'est selon une étude de l'organisation ophtalmologique américaine American Academy of Ophthalmology, menée dans et autour de villes métropolitaines telles que Chicago et New York. Les habitants sont trois à quatre fois plus susceptibles de souffrir de ce syndrome qui, selon les estimations, touche plus ou moins un million et demi de personnes en Belgique.
Les chercheurs ont suivi plus de 600 000 Américains sur une période de cinq ans (2006-2011). Dans les zones où la pollution de l'air est nettement supérieure à la moyenne, le pourcentage de patients atteints de sécheresse oculaire est également relativement élevé :entre 17 et 21 %. Ces résultats suggèrent que les ophtalmologistes devraient être bien conscients des environnements de vie actuels ou passés des personnes atteintes du syndrome.
Un patient souffrant de sécheresse oculaire, également appelée Kératoconjonctivite sèche ou appelé KCS, a diminué la production de larmes. Cela provoque une sensation de démangeaison, parfois même de brûlure dans les yeux. L'irritation lors du port de lentilles de contact et, ironiquement, les yeux excessivement larmoyants font également partie des symptômes. Les activités qui nécessitent une concentration oculaire spécifique, telles que lire, conduire, regarder la télévision ou travailler avec l'ordinateur, sont particulièrement difficiles. Les symptômes sont plus graves dans un environnement sec avec beaucoup de vent – également sous forme de climatisation – ou de fumée. (adw)
