Les garçons qui allument régulièrement un joint sont plus susceptibles de développer une schizophrénie plus tard dans la vie. Les chercheurs ont également découvert un lien avec le développement de leur cerveau.
Les garçons qui allument régulièrement un joint sont plus à risque de développer une schizophrénie plus tard dans la vie. Les chercheurs ont également découvert un lien avec le développement de leur cerveau.
Des recherches antérieures ont déjà révélé un lien entre la consommation de cannabis chez les garçons et la schizophrénie. Il n'est pas encore clair si l'un est aussi la cause de l'autre. Une nouvelle étude, publiée dans la revue JAMA Psychiatry, pointe vers un développement cérébral altéré.
Une équipe internationale de chercheurs a analysé des études portant sur 1 500 jeunes du Canada et d'Europe. Ils ont subi une analyse ADN pour voir s'ils avaient des variantes génétiques connues pour augmenter le risque de schizophrénie. Leurs cerveaux ont également été scannés.
Les garçons avec des gènes à risque qui ont expérimenté le cannabis avant l'âge de 16 ans se sont avérés avoir un cortex cérébral moins épais que les garçons sans gènes à risque ou que les filles jusqu'au bout. Le cortex cérébral est la couche la plus externe de notre cerveau, où les informations entrent et sont analysées. D'autres recherches devraient montrer si cette perturbation du développement cérébral peut effectivement contribuer au développement de la schizophrénie.