Supposons que vous puissiez sauver six personnes, mais que vous deviez sacrifier une autre personne pour le faire. Optez-vous pour moins de victimes ou laissez-vous le destin faire son œuvre ?
Supposons que vous puissiez sauver six personnes, mais que vous deviez sacrifier une autre personne pour le faire. Choisirez-vous moins de victimes ou laisserez-vous le destin faire son œuvre ? Les hommes semblent répondre à cette question de manière plus rationnelle que les femmes, tandis que les femmes sont plus motivées par leurs émotions.
Vous connaissez peut-être le dilemme. Vous êtes debout sur un pont surplombant une voie ferrée. Un peu plus loin, une voiture avec six personnes à son bord s'est bloquée sur un passage à niveau. Un train approche à grande vitesse et est sur le point de frapper les six à moins que vous n'appuyiez sur un bouton. Le train changera alors de voie et sauvera la voiture, mais tuera à la place un cheminot qui travaille sur l'autre voie. Que faites-vous ?
Si vous choisissez d'appuyer sur le bouton, vous faites un choix utilitaire. Les conséquences d'une action sont les plus importantes :six vies valent plus qu'une, vues rationnellement. Un seul sacrifice pour un plus grand groupe est évident dans cette perspective. Cependant, si vous choisissez de ne pas répondre, vous faites un choix déontologique. « Tuer quelqu'un est mal, même si six personnes sont épargnées », tel est le principe de base ici. Une étude publiée dans Society for Personality and Social Psychology Bulletin , a examiné en profondeur quarante études sur de tels dilemmes psychologiques impliquant un total de 6 160 participants. 54 % des femmes font un choix utilitaire, contre 64 % des participants masculins.
La différence de genre semble jouer un rôle significativement moins important dans les choix utilitaires que dans les choix déontologiques. Un signe, donc, qu'hommes et femmes sont capables de raisonner de manière tout aussi rationnelle face à de tels dilemmes. Les différents résultats sont dus au fait que les femmes sont plus sensibles à leur processus de pensée émotionnelle. Les femmes sont donc tout aussi rationnelles, mais juste un peu plus empathiques. (cg)