Des scientifiques flamands ont mis au point une méthode capable de détecter des rétrécissements dangereux dans les vaisseaux sanguins.
Des scientifiques flamands ont mis au point une méthode capable de détecter des rétrécissements dangereux dans les vaisseaux sanguins. La technique est une étape importante dans la prévention des crises cardiaques et de la mort subite.
Les rétrécissements ou plaques d'athérosclérose sont causés par des dépôts de graisse sur la paroi interne des vaisseaux sanguins, un processus qui s'accélère lorsque le taux de cholestérol est trop élevé. Les variantes dangereuses augmentent le risque de crise cardiaque et de mort subite. Des chercheurs de la Vrije Universiteit Brussel et de l'Institut flamand de biotechnologie ont maintenant développé une méthode avec laquelle ils peuvent distinguer de tels rétrécissements dans les vaisseaux sanguins de rétrécissements moins dangereux.
La technique recherche la molécule VCAM1, un récepteur qui apparaît à proximité de rétrécissements dangereux sur la paroi des vaisseaux sanguins. Dans une sténose vulnérable, le récepteur fait adhérer les globules blancs au site de la blessure. Les chercheurs ont produit des anticorps bloquants anti-VCAM1 à l'aide d'un dromadaire.
Ces animaux fabriquent des anticorps beaucoup plus petits et plus stables que les anticorps classiques. De ces anticorps dromadaires, il ne reste alors que le fragment qui se lie aux récepteurs. Parce qu'un tel fragment est très petit, on l'appelle un nanocorps. Les nanocorps sont si petits et stables qu'ils se lient très spécifiquement à VCAM1 dans les constrictions. En les marquant radioactivement, les lésions peuvent être localisées avec précision grâce à une technique d'imagerie tridimensionnelle.
