Pour ces enseignantes, le karaté est un moyen efficace de rester en forme.
C’est le bruit du bois qui se fend qui a attiré Jennifer Edwards vers le karaté. L’enseignante du primaire venait de terminer une séance d’autodéfense un samedi après-midi, sous la direction, de l’une des professeurs de l’école où elle travaille, Susan Baldassi.
À la fin du cours, chaque élève avait cassé une planche de 2,5 cm (1 po) d’un «coup de pied». «C’était tellement excitant et encourageant!» se souvient-elle.
Jennifer Edwards, 31 ans, vit à Thunder Bay en Ontario. Elle suit un cours de karaté hebdomadaire de 45 minutes au dojo (le mot japonais pour centre de formation). Une de ses camarades de classe est une collègue, Anna Maenpaa. Jennifer Edwards apprécie l’amitié qui l’unit à ses amies depuis le début de ses cours, il y a plus d’un an. «C’est une chance d’oublier le travail», dit-elle.
Les trois femmes se connaissent depuis environ sept ans. Elles travaillent dans une grande école et il est difficile de se retrouver pendant la journée. «Cela nous donne une chance de nous rencontrer une fois par semaine, plutôt que de seulement se croiser dans les couloirs», dit Jennifer Edwards. «Pendant le cours, nous nous concentrons sur ce que dit l’instructeur, mais, au moment opportun, nous échangeons sur tout: le karaté, la famille, les enfants, la vie.»
Parfois, elles parlent de karaté au travail, aussi. «Pendant une pause du déjeuner, Susan m’a enseigné une technique d’autodéfense et j’ai fini par la projeter sur un tableau de présentation!» raconte Jennifer qui ajoute que Suzanne n’a pas été blessée. «Les autres membres du personnel aiment entendre parler de nos aventures de karaté.»
Jennifer, qui porte maintenant la ceinture verte, aime aussi la polyvalence de la séance d’entraînement. Au début de sa grossesse quand elle a commencé, elle a modéré l’entraînement cardio-vasculaire exigeant, comme les pompes et l’entraînement contre un adversaire pour éviter les coups de pied ou de poings accidentels. «Maintenant, le karaté m’aide à retrouver la forme après la naissance de ma fille», dit-elle. «Vous pouvez avoir un entraînement intensif, si vous le souhaitez. Parfois, je suis mouillée de sueur à la fin du cours.
Plus qu’un bon entraînement physique, des exercices tels que le karaté et les autres arts martiaux, aident à éliminer la dépression et l’anxiété.
Et c’est amusant. Comme Jennifer l’explique: «Autant j’aime ma famille, autant j’ai hâte au cours de karaté pour jouir de temps pour moi et rire avec mes amies.»
Quel style choisir? Certaines écoles mettent l’accent sur la puissance et l’efficacité, d’autres, sur la fluidité et la stabilité. Le Shotokan et le Isshinryu sont parmi les approches les plus populaires en Amérique du Nord», déclare Baldassi, la monitrice de Isshinryu la mieux classée au Canada.
Que devrai-je faire? À l’instar de la plupart des arts martiaux, en karaté, on donne beaucoup de coups de pied et de poings (sur un sac d’entraînement, sur un adversaire, imaginaire ou véritable, mais sans contact; le contact physique est réservé aux niveaux avancés). Les mouvements renforcent et tonifient les muscles du tronc, des jambes et des bras, améliorent l’équilibre et fournissent un bon entraînement cardiovasculaire. Une femme de 68 kg (150 lb) peut brûler plus de 500 calories en une heure de karaté.
Que dois-je porter? Les participants portent un uniforme blanc (veste et pantalon) appelé le gi. Une ceinture colorée indique le grade. Les pieds sont nus.
Où puis-je suivre un cours? Contactez votre centre de loisirs ou effectuez une recherche en ligne avec le mot clé «karaté» suivi du nom de votre ville ou de votre province.