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Tendance fitness: Le marathon

Courir le marathon n’est pas réservé aux athlètes de pointe. Pour une mère et sa fille, ce n’est pas seulement un moyen de rester en forme, mais aussi un moyen de rester proches l’une de l’autre.

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Les deux femmes s’entraînent dans des endroits différents et passent seulement quelques minutes de leurs courses ensemble, mais mère et fille comptent l’une sur l’autre, à titre de partenaires de course indispensables. Tout a commencé il y a trois ans quand Bobbi-Jo Lodewyks, 35 ans, en a eu assez de porter les 12 kg (30 lb) accumulés au cours de ses deux grossesses. Pendant six mois, elle a progressé de la marche rapide à la course quasi quotidienne jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de courir 5 km. «J’adore cela maintenant, cela fait partie de ma vie à tel point que lorsque je ne cours pas, je sens ma journée incomplète», explique l’aide-enseignante, qui vit à Winnipeg. «C’est tellement bon et ça me rajeunit.»

Apprendre à courir

Lucie Lagassé, 60 ans, est technicienne dans une bibliothèque d’école élémentaire. Elle a été tellement inspirée par la nouvelle passion de sa fille qu’elle s’est inscrite à un cours pour femmes, pour «apprendre à courir», offert dans sa ville de Saint-Adolphe, à environ 30 km au sud de Winnipeg. «À 58 ans, j’étais la doyenne, mais j’étais prête à relever le défi!», dit-elle. Durant le cours d’une heure, Lucie a alterné la course et la marche et progressé jusqu’à courir 10 minutes suivi d’une minute de marche. Après trois mois (dont plusieurs séances hebdomadaires en plus des cours), elle pouvait courir cinq kilomètres. «J’étais tellement, mais tellement fière d’elle», dit Bobbi-Jo.

Quand l’automne est arrivé, Bobbi-Jo avait déjà un certain nombre de courses de 5 km et de 10 km à son actif et Lucie a demandé à sa fille de se joindre à elle pour sa première course, une épreuve de 10 km au profit d’un organisme de bienfaisance, tenue près de sa petite ville. Bobbi-Jo se souvient: «J’ai voulu être franche et j’ai dit: «Maman, je ne vais pas courir tout le parcours avec toi parce que je veux «faire mon meilleur temps», donc je vais te voir à la fin.»  Sa mère a accepté, et le tandem s’est encouragé jusqu’à la ligne de départ, crié «Woot, woot!» lorsque leurs chemins se sont croisés en cours de la route et sauté de joie à la ligne d’arrivée. (Pour la petite histoire, Bobbi-Jo a fini devant sa mère.) Elles ont eu tellement de plaisir qu’elles ont refait la course l’année suivante.

Un nouveau style de vie

Aujourd’hui, Bobbi-Jo coure pendant environ une heure presque tous les jours, couvrant de 7 km à 10 km et ses 30 livres en trop ont fondu depuis longtemps. Lucie court environ 5 km trois fois par semaine et est en meilleure santé. Elle n’a plus à prendre son hypocholestérolémiant tous les jours. Le meilleur de tout, c’est que cette maman et sa fille sont plus proches que jamais. Elles se parlent tous les jours, comparent leurs pistes, leurs routes et leur équipement.

Leur plus récente course? Le Marathon du Manitoba en juin: le demi-marathon pour Bobbi-Jo et le 10 km pour Lucie. Bobbi-Jo dit: «Ma fille de sept ans et mon fils de neuf ans, seront là pour encourager Maman et Grand-maman!»


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