Le cerveau d’une personne qui entend ou voit moins bien peut être privé de certains renseignements importants. Pour combler ce manque, il va parfois créer des hallucinations.
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Voir ou entendre moins bien prive le cerveau de renseignements. Il lui arrive parfois de combler ce manque avec des hallucinations – des motifs géométriques ou de la musique, par exemple. C’est ce qu’on appelle le syndrome de Charles Bonnet, qui n’est en aucun cas un trouble psychotique: le sujet sait que ce qu’il voit ou entend n’est pas réel.
Ce syndrome affecte jusqu’à 15% des personnes souffrant d’un déficit visuel. Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des déficiences sensorielles, on s’y intéresse davantage.
Contrairement à un trouble mental tel que la schizophrénie, il ne répond pas aux antipsychotiques. Il faut plutôt rassurer le patient et lui rappeler qu’il s’agit d’une affection bénigne. Une thérapie par le dialogue pourrait en faciliter l’acceptation.
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