La bactérie Escherichia coli (E. coli) contient un mécanisme suicide qui pourrait être utilisé comme alternative aux antibiotiques pour combattre les infections.
La bactérie Escherichia coli (E. coli) contient un mécanisme suicide, qui a Les scientifiques du Centre de génétique microbienne et végétale de la KU Leuven peuvent identifier. S'ils réussissent à utiliser ce mécanisme contre les bactéries elles-mêmes, cela offrira une alternative aux antibiotiques pour combattre les infections.
Les antibiotiques sont essentiels dans la lutte contre les infections bactériennes et sauvent d'innombrables vies chaque année. Malheureusement, les bactéries sont ingénieuses :il existe de plus en plus de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques et capables de survivre aux traitements. L'ajustement des antibiotiques existants n'est qu'une aide temporaire, car les bactéries s'adaptent également à nouveau.
La mort cellulaire programmée
C'est pourquoi les scientifiques recherchent de nouvelles thérapies qui fonctionnent d'une manière complètement différente des antibiotiques existants. Une voie prometteuse est celle de la mort cellulaire programmée. Les mécanismes de suicide cellulaire sont connus depuis un certain temps chez l'homme et l'animal :les cellules se détruisent, par exemple pour éliminer les cellules cancéreuses, ou au cours du développement embryonnaire pour façonner certains organes, dont les doigts et les orteils.
Récemment, découverte que les bactéries possèdent également des mécanismes de mort cellulaire programmée. Le professeur Jan Michiels et son équipe du Centre de génétique microbienne et végétale de la KU Leuven ont maintenant identifié un tel mécanisme suicide chez la bactérie Escherichia coli. Cette bactérie est responsable, entre autres, d'infections de l'estomac, des intestins et de la vessie et certains types d'Escherichia coli peuvent également provoquer des intoxications alimentaires. La mort cellulaire programmée chez Escherichia coli est très rapide et puissante.
Faire en sorte que les bactéries se suicident
Les chercheurs veulent maintenant chercher un moyen d'abuser de ce mécanisme de suicide et de l'utiliser contre la bactérie elle-même. Ils veulent donc combattre les infections en provoquant le suicide des bactéries. Cette nouvelle stratégie antibactérienne pourrait apporter une réponse à la résistance croissante et, espérons-le, sauver de nombreuses vies à l'avenir.