L'utilisation d'acide perfluorooctanoïque, ou PFOA, dans les produits avec lesquels nous entrons en contact direct est critiquée depuis un certain temps.
L'utilisation d'acide perfluorooctanoïque, ou PFOA, dans les produits avec lesquels nous entrons en contact direct est critiquée depuis un certain temps. À juste titre, selon une étude sur la propagation des mauvaises choses.
L'APFO est un additif dans la préparation du téflon, le plastique utilisé dans des centaines de produits, mais qui est peut-être mieux connu pour le revêtement antiadhésif de nos casseroles et poêles. L'APFO est connu depuis longtemps pour être nocif pour les personnes et l'environnement. Il est actuellement dans la classe 2 du système de classification européen des substances cancérigènes (c'est-à-dire qu'il existe une "forte suspicion" de sa nature cancérigène) et est classé comme "substance extrêmement préoccupante" par l'Agence européenne des produits chimiques ECHA.
De plus, l'APFO est de nature très difficile à dégrader, ce qui signifie que le danger ne sera pas écarté si l'utilisation de la substance est systématiquement supprimée (aux États-Unis c'est déjà le cas, l'Europe y réfléchit sérieusement). Et cette présence latente pourrait être dangereuse pour les humains, surtout maintenant qu'une étude canadienne montre que la substance est omniprésente chez les animaux qui vivent dans ou près de la mer - les chercheurs se sont concentrés sur une sous-espèce d'APFO qui était autrefois largement utilisée dans les engrais.
Dans l'étude, des échantillons de sang ont été prélevés sur des brochets du Saint-Laurent près de Montréal, des cormorans dans les Grands Lacs à la frontière américaine et des dauphins au large de la Floride.
Bien que les concentrations d'APFO trouvées dans le sang des poissons, des oiseaux et des mammifères n'aient certainement pas dépassé un seuil alarmant, il est frappant de constater que la substance a été retrouvée chez pratiquement tous les animaux examinés. Les scientifiques espèrent maintenant que leurs recherches deviendront une force motrice pour étudier plus avant l'effet de l'APFO sur la santé humaine et animale. (chut)
