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La météo spatiale sévère rend la vie sur les planètes proches des naines rouges plus difficile

Dans la plupart des cas, même si la planète a un champ magnétique comme celui de la Terre, elle ne pourra pas résister aux phénomènes de "météo de l'espace", qui sont d'autant plus sévères en raison de la faible distance de l'étoile.

La météo spatiale sévère rend la vie sur les planètes proches des naines rouges plus difficile

Il est peu probable qu'une planète en orbite autour d'une étoile naine rouge ait de la vie, même si la planète se trouve dans la zone dite habitable de l'étoile, où la température permet à l'eau liquide à la surface. C'est ce que montrent des simulations informatiques menées par des astronomes du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, et présentées aujourd'hui lors de la 224e réunion de l'American Astronomical Society à Boston.

Les naines rouges sont plus petites et plus froides que le soleil. La zone habitable d'une naine rouge est donc beaucoup plus proche de l'étoile que la zone habitable de notre propre système solaire. Auparavant, les astronomes savaient que les éruptions à haute énergie à la surface de certaines naines rouges pouvaient causer des problèmes à toute forme de vie sur une planète voisine. Maintenant, nous avons également calculé l'influence néfaste du "vent solaire" d'une naine rouge - le flux constant de particules chargées électriquement soufflées dans l'espace par les étoiles.

Même si la planète en question a un champ magnétique comme celui de la Terre, elle ne pourra dans la plupart des cas pas résister à ces phénomènes de "météo spatiale", qui sont d'autant plus sévères en raison de sa proximité avec l'étoile. En conséquence, le vent stellaire entre en collision avec l'atmosphère de la planète avec toute sa force. Cela provoque non seulement des aurores spectaculaires (cent mille fois plus intenses que sur Terre), mais conduit aussi à long terme à un soufflage complet de l'atmosphère. La vie ne peut probablement pas survivre dans ces conditions, disent les astronomes.


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