Le travailleur humanitaire britannique William Pooley, qui a été infecté par Ebola, se remet bien du virus. Il a été traité avec le médicament expérimental ZMapp.
William Pooley, travailleur humanitaire britannique infecté par Ebola, se remet bien du virus. Ses parents l'ont annoncé, a rapporté la BBC lundi.
Pooley, 29 ans, a contracté le virus en Sierra Leone alors qu'il faisait du bénévolat dans un centre traitant des patients atteints d'Ebola. Il a été admis dans une salle d'isolement du Royal Free Hospital de Londres et a été traité avec le médicament expérimental ZMapp.
Plus tôt, deux travailleurs humanitaires américains qui avaient reçu le médicament expérimental se sont rétablis. Un missionnaire espagnol à qui on avait administré le médicament est décédé.
Le monde réagit de manière inadéquate
La Banque mondiale déclare maintenant que de nombreux décès inutiles d'Ebola sont causés par la réponse «désastreusement inadéquate» du monde à l'épidémie d'Ebola. Selon l'Institut pour la coopération au développement, les pays occidentaux disposent de suffisamment d'installations médicales et de connaissances pour maîtriser la maladie.
"La crise qui se développe actuellement est moins le résultat du virus lui-même que des idées fausses sur la maladie", a déclaré le directeur de la Banque mondiale. Il exhorte donc les pays occidentaux à partager leurs connaissances avec les pays africains où la science médicale n'est pas encore aussi développée.
Peur
Pour illustrer l'ignorance et la peur qui en résulte, il cite en exemple un homme qui s'est échappé d'une clinique Ebola dans la capitale libérienne Monrovia lundi. Alors qu'il achetait de la nourriture au marché, d'autres ont fui de peur de contracter la maladie.
L'appel de la Banque mondiale est venu après l'annonce qu'un 17e cas d'Ebola a été identifié au Nigeria. L'épidémie a déjà tué plus de 1 500 personnes en Afrique de l'Ouest.
La présidente Ellen Johnson Sirleaf du Libéria durement touché a averti lundi CNN que l'épidémie d'Ebola pourrait « facilement devenir une crise mondiale » à moins que de meilleures mesures ne soient prises au niveau international contre Ebola.
