Le risque de cancer chez les radiologues qui ont commencé leur pratique après 1940 semble – du moins aux États-Unis – ne pas être plus élevé que chez les médecins qui n'ont jamais été en contact avec la radioactivité.
Le risque de cancer chez les radiologues qui ont commencé leur pratique après 1940 semble - du moins aux États-Unis - ne pas être plus élevé que chez les médecins qui n'ont jamais été en contact avec la radioactivité.
C'est selon une étude américaine qui a utilisé les données de plus d'un million de médecins et d'étudiants en médecine diplômés aux États-Unis depuis 1916. Afin de pouvoir mesurer objectivement l'influence de l'exposition au rayonnement de fond chez les radiologues, les chercheurs ont choisi une catégorie de professionnels médicaux qui n'entrent que rarement ou jamais en contact avec la radioactivité, à savoir les psychiatres comme groupe témoin.
En général, l'état de santé général des radiologues diplômés après 1940 apparaît meilleur que celui de leurs contemporains en psychiatrie. Le risque de mourir d'un cancer était plus faible et il en était de même pour le risque de maladie cardiovasculaire, qui peut également résulter d'une exposition accrue à la radioactivité.
Les chercheurs ont constaté des pics nets du nombre de cancers chez les radiologues qui étaient déjà professionnellement actifs avant la Seconde Guerre mondiale.
La situation était différente pour les radiologues déjà en activité professionnelle avant la Seconde Guerre mondiale. Ici, les chercheurs ont en effet observé des pics nets dans le nombre de cancers tels que la leucémie, les tumeurs cutanées et la maladie de Hodgkin.
Selon les chercheurs, un travail décent de protection des technologies et des procédures dans les pratiques de radiologie n'a été fait qu'après la Seconde Guerre mondiale. Les conséquences en sont clairement visibles dans les statistiques. (chut)
