Les scientifiques ont développé une méthode pour lire l'état de notre rythme circadien à partir d'un seul échantillon de sang.
Nous, les humains, ne sommes pas vraiment gentils avec nos biorythmes. En effectuant de longs vols fréquents, nous perturbons désespérément nos horloges internes. Et en restant assis devant l'ordinateur jusque tard dans la nuit ou même en utilisant la tablette ou le smartphone au lit, on fait croire à notre corps qu'une journée active dure plus de vingt heures. Avec toutes ses conséquences :même après une journée bien remplie au travail on a du mal à s'endormir (ce qui fait de se lever tôt une tâche immense) et pendant la journée on est en proie à des crises de fatigue soudaines.
Les scientifiques analysent un échantillon de sang pour quinze gènes et y exécutent un algorithme.
Cela ne ferait donc pas de mal si nous disposions d'un outil qui indique avec précision l'heure que notre corps pense qu'il est - et qu'il vaut mieux en tenir compte. Et regardez, les généticiens américains ont maintenant développé une méthode qui leur permet de lire très précisément notre horloge interne. Ils le font en analysant un échantillon de sang (à partir d'une simple injection) et en exécutant un algorithme sur un arsenal de quinze gènes. Il s'agit de gènes qui jouent un rôle dans le fonctionnement de notre biorythme.
L'avantage de la méthode est qu'elle permet aussi de mesurer l'impact des changements du cycle jour-nuit et du rythme veille-sommeil sur notre biorythme. Les premiers tests montrent que l'impact est déjà très important et immédiat :un petit changement a un effet immédiat.
La méthode permet également de réaliser ce que l'on appelle la chronothérapie chez les patients qui en bénéficient. Les médicaments sont administrés à un moment précis - selon l'horloge interne - afin que l'effet soit maximal.
