Des scientifiques ont recréé un virus, puis l'ont bourré de molécules toxiques pour les cellules cancéreuses.
Les virus sont particulièrement doués pour naviguer vers leur cellule cible puis y injecter leur contenu. Les chercheurs en médecine trouvent cette propriété très intéressante – mis à part le fait que les virus nous rendent souvent malades. S'ils peuvent « détourner » un virus et échanger son contenu pathogène avec des molécules curatives, alors ils ont trouvé un moyen parfait pour développer un traitement de médecine de précision.
En oncologie, ces types de thérapies seraient les bienvenus, car l'inconvénient majeur de la chimiothérapie, par exemple, est que les médicaments affectent également les cellules saines – avec de nombreux effets secondaires. pour voir comment ils pourraient l'utiliser pour transporter des molécules ou des protéines de leur choix. Cependant, ils ne se sont pas tournés vers les moutons ou le virus lui-même pour construire la copie, mais ont utilisé des plantes. Après tout, cela présente l'avantage que les enveloppes virales sont alors constituées de particules végétales, ce qui les rend beaucoup moins susceptibles d'être contaminées par des agents pathogènes humains.
Les chercheurs ont réussi à construire une "version végétale" du virus de la fièvre catarrhale ovine. et même de l'utiliser pour y fourrer des protéines et des molécules. Dans la phase suivante, ils ont réussi à introduire le virus fabriqué artificiellement dans des cellules cancéreuses (du sein), où l'enveloppe virale fond et le contenu est libéré.
Les scientifiques espèrent pouvoir commencer des tests sur des animaux de laboratoire vont bientôt vérifier si leur virus fait bien ce qu'il semble faire :désactiver les cellules cancéreuses et laisser les tissus sains intacts.
