Le rappel d'un souvenir commence par l'ensemble puis passe aux détails. C'est l'inverse de ce que nous faisons lorsque nous créons un rappel.
Nous savons déjà que les souvenirs ne sont généralement pas des répliques exactes de ce que nous avons réellement vu ou vécu. Ils dépendent, entre autres, de nos connaissances et de notre vision du monde. On ne sait toujours pas exactement comment un souvenir est créé.
Des neurologues de l'Université de Birmingham ont tenté de lever un coin du voile. Ils ont basé leurs recherches sur un fait connu. Lorsque nous voyons un objet pour la première fois, nous percevons d'abord les détails. Ce sont, par exemple, les motifs et les couleurs. Ce n'est qu'alors que nous voyons l'ensemble et percevons l'objet lui-même.
Les chercheurs ont demandé aux sujets de regarder un certain nombre d'objets. A chaque fois il y avait un mot spécifique qui aide à se souvenir de l'objet. Ensuite, les objets ont été supprimés et les sujets devaient se souvenir des objets corrects à partir des mots. Pendant le test, les chercheurs ont mesuré l'activité cérébrale des sujets à l'aide d'électrodes.
Les scientifiques ont fait lire les informations des électrodes par un algorithme. Cet algorithme a déjà appris quels modèles d'activité cérébrale appartiennent à quel type d'information. Cette technique s'appelle décodage cérébral. Avec cela, les scientifiques ont vu que les participants se souvenaient d'abord du concept de l'objet et seulement plus tard des détails de l'objet. C'est le contraire de ce qui se passe lorsque nous créons un rappel.
Ces résultats aident les scientifiques à comprendre, entre autres, la fiabilité des souvenirs de témoins oculaires. Les neurologues veulent maintenant étudier comment nous rappelons des souvenirs complexes.
Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications †