L'acier produit en masse est souvent très résistant ou très flexible. Mais combiner ces deux propriétés dans un acier bon marché est difficile.
Des impuretés - appelées dislocations - sont souvent ajoutées à l'acier liquide pendant la production, ce qui rend le matériau plus résistant lorsqu'il a refroidi. Malheureusement, la flexibilité (la mesure dans laquelle un matériau peut être manipulé sans se décomposer, pour ainsi dire) diminue à mesure que de nouvelles dislocations sont ajoutées. C'est difficile, car l'acier est encore un matériau largement utilisé dans des secteurs tels que l'automobile, l'aérospatiale et l'aérospatiale, où les pièces courbes sont souvent utilisées.
Les scientifiques chinois ont maintenant mis au point une méthode de production de masse dans laquelle la flexibilité de l'acier reste élevée quel que soit le nombre de dislocations. Leur procédé est basé sur de l'acier à haute teneur en magnésium auquel sont ajoutés du carbone et de l'aluminium. Cela produit de l'acier qui peut être laminé dans des conditions normales (important pour la production de masse). La résistance de l'acier semble être pas moins de 50 % supérieure à celle d'une forme déjà existante d'acier hautement flexible.
Selon les chercheurs, l'acier reste si résistant et flexible grâce à la matrice créée lors du laminage et du revenu (un traitement thermique supplémentaire après la phase de refroidissement qui apporte une résistance supplémentaire).