Chaque semaine, des dizaines de jeunes se retrouvent à l'hôpital avec une suspicion d'intoxication alcoolique. L'alcool semble avoir un effet néfaste, notamment sur les jeunes, dont le cerveau est encore en plein développement.
Chaque semaine, 45 adolescents belges se retrouvent à l'hôpital avec une suspicion d'intoxication alcoolique. Aux Pays-Bas, il y en avait 783 au total l'année dernière. L'alcool semble avoir un effet néfaste, notamment sur les jeunes, dont le cerveau est encore en plein développement.
L'alcool est un problème mondial, mais c'est en Europe qu'il est le plus prononcé. Il y a plusieurs raisons à cela. Plus d'alcool est consommé dans les régions prospères que dans les pays pauvres. Dans les pays où l'islam est la religion principale, les gens boivent moins que dans les pays où vivent majoritairement des catholiques. Et les Blancs semblent être génétiquement les mieux adaptés pour tolérer et décomposer l'alcool, contrairement aux peuples africains, orientaux et indiens, par exemple. Les différences régionales dans le nombre d'abstinents et de buveurs chez les adolescents reflètent celles de la population adulte. Les plus grands buveurs sont également parmi les adolescents en Europe et aux États-Unis.
Les adolescents qui boivent beaucoup ont un cerveau plus petit que leurs pairs et souffrent donc de problèmes de mémoire et d'apprentissage. La capacité à planifier ou à effectuer plusieurs tâches diminue, tout comme le contrôle des impulsions. De plus, la consommation excessive d'alcool - plus de 21 verres par semaine pour les hommes, plus de 14 verres pour les femmes - est l'un des facteurs de risque les plus élevés pour plus de 200 affections et blessures, dont de nombreux cancers et maladies cardiovasculaires, selon l'OMS. de consommation modérée sont négligeables et ne s'appliquent qu'aux personnes âgées de plus de trente ans. L'alcool est également un facteur de risque prononcé de suicide réussi. La consommation excessive d'alcool provoque la dépression et des tendances suicidaires et réduit la maîtrise de soi.
Dans le nouveau numéro d'Eos (mars 2015) nous nous concentrons sur la consommation et l'abus d'alcool chez les jeunes et sur les conséquences. Les experts évaluent également s'il serait avantageux ou non de relever l'âge limite pour boire à 18 ou même 21 ans.
