Moins d'une heure de musculation par semaine suffit à réduire votre risque de syndrome métabolique.
"Les médecins peuvent recommander un entraînement en force pour réduire la syndrome métabolique" Esmée Bakker
Une équipe internationale de scientifiques a suivi 7 418 hommes et femmes d'âge moyen qui s'étaient inscrits dans un hôpital pour un examen préventif. Les chercheurs ont voulu savoir quand le syndrome métabolique s'est développé.
Le syndrome métabolique est une condition dans laquelle l'obésité est associée à deux ou plusieurs autres problèmes tels que l'hypertension artérielle, une augmentation de la glycémie, une diminution du HDL (bon) cholestérol et une hypertriglycéridémie. La condition augmente le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète de type 2.
Au début de l'étude, tous les sujets étaient en bonne santé. Au cours de l'étude, 15 % ont développé un syndrome métabolique. Ceux qui faisaient de la musculation pendant une heure par semaine, c'est-à-dire des exercices qui augmentent la force et le volume des muscles, avaient en moyenne 29 % de risque en moins de développer la maladie.
Peu importe que les sujets répartissent l'entraînement en force plusieurs fois par semaine ou qu'ils le fassent en une seule fois. De plus, des sports plus intensifs ne leur apportaient aucun avantage supplémentaire.
Esmée Bakker de Radboudumc, qui a dirigé la recherche, soutient que les médecins devraient recommander l'entraînement en force comme norme pour prévenir le syndrome métabolique.
