Les protons permettent aux médecins de bombarder les tumeurs avec une grande précision. Ce sera bientôt aussi possible en Belgique.
Une nouvelle thérapie anticancéreuse doit son existence à la physique des particules. Dans un accélérateur de 55 tonnes, un faisceau de protons est accéléré à 60 % de la vitesse de la lumière. Des aimants dirigent ensuite les particules vers la salle de traitement, où elles sont dirigées vers la tumeur dans le corps du patient.
Cela se fait avec une précision d'un dixième de millimètre. "Contrairement à la radiothérapie classique, aucun rayonnement n'atteint les tissus sains", explique l'oncologue et radiothérapeute Karin Haustermans (UZ Leuven). "Cela réduit le risque d'effets secondaires."
La nouvelle thérapie sera bientôt disponible en Belgique. Mais tout le monde n'est pas convaincu qu'il devrait être offert maintenant. "Les avantages théoriques n'ont pas été suffisamment prouvés", déclare Joan Vlayen, médecin-chef de l'hôpital Sint-Trudo de Saint-Trond, qui a contribué à un rapport du Centre fédéral de connaissances pour la santé (KCE). Des recherches supplémentaires devraient montrer si la thérapie justifie le coût élevé.
Vous pouvez lire un article détaillé sur la protonthérapie dans notre Eos Special, maintenant en vente dans le magasin et via www.tijdschriftenwinkel.be