Un jeune flamand sur cinq souffre de problèmes psychologiques. 55 % n'en parlent pas, 70 % ne demandent pas d'aide.
Un jeune flamand sur cinq souffre de problèmes psychologiques. 55 % n'en parlent pas, 70 % ne demandent pas d'aide.
Afin de mieux comprendre le problème, l'agence de recherche iVox a mené fin août une enquête en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 1 685 Flamands, dont 1 000 jeunes de 16 à 30 ans. En réponse à la campagne Red Nose Day, qui commence aujourd'hui et veut rendre la question plus ouverte à la discussion, iVox annoncera les résultats aujourd'hui.
Les données montrent que 55 % des jeunes ayant des problèmes de santé mentale n'en parlent à personne. À 39 %, c'est parce qu'ils ont honte de leurs problèmes, à 34 %, parce qu'ils se blâment pour leurs problèmes.
39 % des jeunes ayant des problèmes de santé mentale n'en parlent pas parce qu'ils ont honte, 34 % n'en parlent pas parce qu'ils se blâment pour leurs problèmes
Soixante pour cent des jeunes ayant des problèmes de santé mentale ne demandent pas à leurs parents. 56 % parce qu'ils ne veulent en parler à personne, 36 % parce qu'ils ne veulent pas encombrer leurs parents avec leurs problèmes, 34 % parce qu'ils pensent que leurs parents ne les comprendront pas de toute façon. Et cela ne tombe pas du ciel :un parent sur trois indique qu'il ne sait pas comment faire face à un problème psychologique chez son enfant.
De plus, il apparaît que 70 % des jeunes ayant des problèmes psychologiques ne font pas le pas pour aider. 36 % des jeunes savent où aller, mais 54 % pensent que demander de l'aide est excessif et 34 % pensent que l'aide est trop chère. S'ils trouvent le moyen d'aider, dans 55 % des cas, c'est par l'intermédiaire de la famille, d'amis ou de connaissances. (ev)
Plus d'informations peuvent être trouvées sur :awel.be et rodeneuzendag.be