Les écoles flamandes défient-elles suffisamment les élèves les plus forts sur le plan cognitif ? Les élèves surdoués ne s'ennuient-ils pas en classe ? Et à quel point trouvent-ils leur travail scolaire stimulant ?
Pour répondre à ces questions, un test d'intelligence a été passé sur 3 400 élèves du premier cycle de l'enseignement secondaire et on leur a posé un certain nombre de questions sur la motivation, l'ennui et l'implication. Les premiers résultats de cette étude TALENT indiquent que les élèves surdoués sur le plan cognitif (c'est-à-dire les élèves ayant un QI supérieur à 120, ce qui les classe parmi les 10 % d'élèves les plus forts) ont généralement un fort engagement envers l'école et se sentent bien en classe.
Cependant, certains signes montrent que l'éducation n'est pas toujours suffisamment adaptée à leurs besoins. En particulier, les étudiants doués (c'est-à-dire les étudiants avec un QI supérieur à 130) évaluent les leçons comme moins difficiles. Dans le même ordre d'idées, ces élèves sont moins motivés de manière autonome à travailler pour l'école et sont moins impliqués dans leur travail scolaire.
Les étudiants doués (c'est-à-dire les étudiants avec un QI supérieur à 130) évaluent les leçons comme moins difficiles.
Un aperçu détaillé des résultats de la recherche peut être trouvé ICI.
Dans les mois à venir, d'autres recherches seront menées pour déterminer quelles caractéristiques de la classe, de l'école et de l'enseignant peuvent garantir que même les élèves les plus doués en Flandre en ont pour leur argent à l'école.
Jeroen Lavrijsen est le coordinateur de recherche du projet TALENT. Ce blog apparaît également sur https://opgrownblog.wordpress.com/.
