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La communication cerveau-rate affecte la tension artérielle

Les antihypertenseurs sont des médicaments populaires, mais ils ne fonctionnent pas aussi bien pour tout le monde. Les médecins ont désormais une nouvelle cible potentielle en vue pour traiter l'hypertension chronique.

La communication cerveau-rate affecte la tension artérielle

Les antihypertenseurs sont des médicaments populaires, mais ils ne fonctionnent pas aussi bien pour tout le monde. Les médecins ont désormais une nouvelle cible potentielle en vue pour traiter l'hypertension chronique.

L'hypertension artérielle est une combinaison de nombreux facteurs, à la fois congénitaux et environnementaux. Le fait que notre système immunitaire et notre système nerveux influencent également notre tension artérielle a déjà été suggéré par divers scientifiques, mais cette influence n'a jamais pu être prouvée.

Un scientifique italien a maintenant réussi – au moins chez la souris. Il a découvert que pendant les premiers stades de l'augmentation de la pression artérielle chez les animaux, il y avait une communication accrue entre le cerveau et la rate (l'organe parfois appelé le ganglion lymphatique de la circulation sanguine). Cette communication - il s'agit plutôt d'une commande, car le transfert de signal se produit principalement dans une direction - a pour résultat que la rate commence soudainement à produire des cellules immunitaires supplémentaires. Ces cellules immunitaires recherchent ensuite les reins et l'aorte, organes connus pour réguler la pression artérielle dans le corps.

En jetant des bâtons dans les roues, l'Italien a voulu voir ce qui se passait. Il l'a fait en chauffant localement le nerf splénique chez des souris testées souffrant d'hypertension, de sorte que les signaux provenant du cerveau ne soient pas aussi bien transmis. Et qui a fait baisser la tension artérielle.

La question de savoir si la recherche conduira réellement à de nouvelles thérapies pour traiter l'hypertension reste à explorer davantage. Par exemple, il faut d'abord préciser qu'aucune autre fonction vitale n'est perdue lorsque la communication cerveau-rate est bloquée. (chut)

Giuseppe Lembo, IRCCS Neuromed, Pozzilli, Italie dans Nature Communications


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