Le premier organe sur puce imprimé pourrait rendre les tests sur les animaux obsolètes.
Un organe sur puce n'est pas nouveau. Les poumons, les cœurs, les reins et les vaisseaux sanguins ont déjà été copiés sur une puce. Le processus de production est très coûteux et demande beaucoup de main-d'œuvre. C'est pourquoi ces chercheurs américains sont allés chercher une alternative et l'ont trouvée avec l'imprimante 3D. Ils l'ont préparé pour imprimer une puce qui imite un tissu cardiaque battant. L'imprimante 3D utilise six matériaux différents avec des propriétés spécifiques.
La puce contient également des capteurs qui enregistrent la façon dont le tissu se contracte et se détend. De cette manière, l'impact de certaines interventions sur les cellules cardiaques artificielles peut être mesuré. Les chercheurs veulent maintenant imprimer d'autres organes, si nécessaire avec des défauts consciemment intégrés comparables à des troubles dans des organes réels. Ils peuvent ensuite tester des médicaments (entre autres). De cette façon, les puces peuvent éventuellement remplacer les tests sur les animaux.
