Un Flamand sur trois développera des problèmes psychiques à un moment de sa vie. En ce moment même, même un sur quatre d'entre nous se sent mal dans sa peau.
Ne pensez pas seulement aux hallucinations ou à la paranoïa, mais aussi au burn-out, à l'alcoolisme, aux peurs ou à la dépression post-partum. Ces chiffres ne sont pas surprenants en eux-mêmes. Cela nous place dans la tranche médiane en Europe. Seuls les taux de suicide sont plus élevés ici que dans les pays voisins, à 16 pour 100 000 habitants. Les Flamands souffrant de problèmes psychologiques meurent en moyenne 15 ans plus tôt que la population générale. Et ce n'est pas seulement parce que le suicide fait baisser cette moyenne.
La deuxième Journée mondiale "flamande" de la santé mentale aura lieu le 10 octobre. Le thème "Ensemble résilient" inspire encore une fois de nombreuses personnes et organisations à mettre en place des actions et mettre la santé mentale à l'honneur.
RejoindreÀ peine un sur trois sollicite une aide professionnelle pour des problèmes psychologiques. Parce que " je ne suis pas fou ! " Les listes d'attente jouent aussi un rôle, tout comme la situation financière. La psychothérapie n'est toujours pas remboursée, même si cela va enfin changer l'année prochaine. Les problèmes de santé mentale sont encore tabous. Des efforts tels que la Journée mondiale de la santé mentale, qui se tient chaque année le 10 octobre, restent absolument nécessaires.
Nous avons honte quand nous nous sentons mal. Lorsqu'un ami dans la rue nous demande comment nous allons, nous marmonnons :"D'accord, d'accord. Et avec vous ?', et ils repartent rapidement. Que se passerait-il si nous disions vraiment ce qui se passe en nous ?
Est-ce que vous et moi allons planifier ce qui suit ? Si un ami s'enquiert de notre bien-être, nous promettons de répondre honnêtement. Et si cet ami nous dit qu'il ne se sent pas bien, nous promettons de prêter une oreille attentive et attentive. Et de ne pas le laisser partir.