La détection de méthane sur Mars suscite toujours une certaine controverse, car ce gaz est souvent produit par des organismes vivants sur notre propre planète. Cependant, du méthane est également libéré lors de processus volcaniques et chimiques.
Au cours de la semaine dernière, l'explorateur de Mars Curiosity de la NASA a obtenu un résultat saisissant :la plus grande quantité de méthane qu'il ait enregistrée au cours de sa mission. Il était d'environ 21 ppb ("parties par milliard") en volume, ce qui signifie qu'un litre d'air martien à cette époque était composé de 21 milliardièmes de méthane.
La détection de méthane sur Mars conduit toujours à une certaine agitation, car ce gaz sur notre propre planète est souvent produit par des organismes vivants. Cependant, du méthane est également libéré lors de processus volcaniques et chimiques. Curiosity a déjà mesuré des pics de concentration de méthane, mais la cause exacte n'est pas claire.
Malheureusement, l'explorateur de Mars n'est pas équipé d'instruments capables de retracer la source du gaz méthane. Il ne peut même pas déterminer si la source du gaz se trouvait dans son voisinage immédiat ou si le méthane a été soufflé d'ailleurs.
Remarquablement, il s'agit de l'European Trace Gas Orbiter, en orbite autour de Mars à son atmosphère, n'a toujours pas mesuré la moindre trace de gaz méthane.