Une vaste étude menée auprès de patients anorexiques révèle de nouveaux gènes impliqués dans les processus mentaux et métaboliques.
L'anorexie mentale n'est pas seulement un trouble psychologique, mais aussi une condition physique. C'est ainsi qu'une équipe internationale de scientifiques conclut à la suite d'une étude génétique à grande échelle.
Les chercheurs, qui sont affiliés à l'University of North Carolina Health Care, ont examiné l'ADN de près de 17 000 patients anorexiques et de 56 000 volontaires sains.
Ils ont découvert huit nouvelles variantes génétiques qui sous-tendent l'anorexie. Lorsque les scientifiques ont examiné de plus près les gènes, ils ont constaté que certains gènes sont importants pour certains processus métaboliques. Par exemple, les gènes jouent un rôle dans les graisses corporelles et les dimensions et proportions du corps. Selon les chercheurs, ces gènes anormaux disent quelque chose sur le développement de la maladie.
Les résultats ont également montré que de nombreux gènes sous-jacents à l'anorexie jouent également un rôle important dans d'autres troubles mentaux tels que la dépression, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble anxieux et la schizophrénie. De plus, il a été constaté que les variantes génétiques impliquées dans l'anorexie influencent l'activité physique. Selon les chercheurs, cela explique pourquoi de nombreux patients font souvent de l'exercice ou de l'exercice.
Jusqu'à présent, la recherche sur l'anorexie s'est principalement concentrée sur les aspects psychologiques de la maladie. Ces résultats peuvent offrir de nouvelles perspectives pour traiter l'anorexie et cartographier les facteurs de risque de la maladie.
Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Genetics .