Les cauchemars sont plus chargés émotionnellement que les mauvais rêves, mais la peur joue rarement un rôle.
Les cauchemars sont plus chargés émotionnellement que les mauvais rêves, mais la peur joue rarement un rôle. Des chercheurs de l'Université de Montréal le déduisent des journaux de rêve de 572 bénévoles.
Les chercheurs ont recueilli 253 cauchemars et 431 mauvais rêves. Les chercheurs ont découvert que la peur est rarement présente dans nos rêves. Sentiments de tristesse, de confusion, de culpabilité et d'envie.
La violence physique est le thème le plus courant dans les cauchemars. Parfois, le sentiment d'une menace ou d'une atmosphère inquiétante est si fort que le rêveur se réveille. Les hommes sont plus susceptibles de faire des cauchemars à propos de catastrophes naturelles ou de guerre, tandis que les femmes sont plus susceptibles de rêver de conflits personnels. Les mauvais rêves sont plus subtils. Il s'agit principalement de sentiments et de conflits personnels.
Les chercheurs ne savent pas encore exactement pourquoi nous rêvons. Une explication possible est que les rêves sont le reflet de notre vie quotidienne. Selon une autre théorie, ce sont des perturbations du système nerveux. Ce que nous savons avec certitude, c'est que nous rêvons pendant le sommeil paradoxal, une période qui se produit trois à cinq fois par nuit.
L'un des objectifs de l'étude était de mieux comprendre la différence entre un cauchemar et un mauvais rêve. "Nous en savons plus maintenant", a déclaré le chercheur Antonio Zadra. "Grâce à cette étude, nous pouvons mieux voir que les rêves ordinaires, les mauvais rêves et les cauchemars font partie du même processus neurocognitif. Comment et quel processus exactement ? Cela reste à déterminer. (soutien-gorge)