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Les cheveux séchés ont aussi une empreinte digitale

Bonne nouvelle pour les détectives, les experts légistes et les archéologues.

Les cheveux séchés ont aussi une empreinte digitale

Bonne nouvelle pour les détectives, les experts médico-légaux et les archéologues :si l'ADN d'un cheveu récupéré est trop endommagé, les protéines capillaires peuvent encore résoudre l'affaire.

Aujourd'hui, les enquêteurs médico-légaux sur les scènes de crime recherchent des traces d'ADN plutôt que des empreintes digitales. Ils trouvent souvent ces traces dans les substances laissées par le corps, telles que les gouttes de sang et de sueur, les ongles, les squames ou les poils. Mais les molécules d'ADN sont très sensibles et donc sujettes à dégradation. Les enquêteurs sont souvent incapables d'en extraire des informations génétiques utiles.

Ce problème est encore plus aigu en archéologie :il est rare que les chercheurs trouvent de l'ADN dans un squelette encore intact et « pur ». Et pour un fossile ancien, cette chance est presque nulle.

Maintenant, des chercheurs américains ont développé une voie alternative. Ils veulent pouvoir identifier les personnes sur la base des protéines capillaires. Ils sont beaucoup plus petits et plus robustes que les molécules d'ADN, et ils sont également plus résistants aux dommages causés par le temps et l'environnement.

Les chercheurs ont testé leur idée sur 76 Européens et Africains vivants et sur six autres squelettes âgés de moins de 250 ans. Sur toutes les protéines capillaires qu'ils ont collectées, ils ont pu identifier 185 "points". Ensemble, ces points étaient suffisants pour identifier correctement une personne dans un fichier d'un million de personnes. Important :les chercheurs n'ont besoin que d'un cheveu pour cette technique d'identification.

Cette technique n'est pas encore suffisante pour servir de preuve concluante. Une précision de un sur un million n'est pas assez précise pour cela. Les scientifiques admettent donc que l'identification des protéines doit encore être affinée. Selon eux, la méthode est actuellement au même niveau que la technique d'identification par ADN à ses débuts. (chut)

Brad Hart, Lawrence Livermore National Laboratory, États-Unis dans PLoS ONE


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