La période sans glace au pôle Nord a augmenté de 7 semaines. Un désastre pour les ours polaires.
La période sans glace entre le printemps et l'automne empêche les ours polaires de l'Arctique de chasser. Cette période a augmenté de sept semaines depuis 1980.
En hiver, les ours polaires restent sur terre pour s'accoupler, mais dès le printemps, ils partent à la chasse. Puis ils quittent les côtes de l'Arctique et remontent la banquise. Il y a une raison à cela :les ours polaires ne savent pas nager beaucoup mieux que les phoques, ils doivent donc attraper leur proie dans la glace qui flotte sur l'eau. Cette banquise est essentielle à la survie des ours polaires.
Icône triste
Mais la glace de l'Arctique fond de plus en plus tôt au printemps et grossit plus tard à l'automne. C'est le résultat direct du réchauffement climatique, qui exerce une forte pression sur les populations d'ours polaires de la région. La menace est si grande que les combattants blancs sont devenus une icône de toute la crise climatique.
Il existe 19 populations distinctes d'ours polaires dans le Grand Nord. Pour mesurer l'impact exact de la crise sur chacune de ces populations, des chercheurs américains ont analysé des données satellitaires des années 1980 à nos jours.
Point de fusion avancé
Certaines populations d'ours polaires sont encore relativement sûres, mais à long terme, elles sont toutes menacées. Le nombre total de jours pendant lesquels les ours polaires avaient suffisamment de glace de mer pour chasser a diminué au rythme de 7 à 19 jours par décennie depuis 1980. L'autre tendance est tout aussi déprimante :la glace fond de plus en plus tôt et la période de gel se raccourcit.
Depuis le début de la mesure, la période sans glace - la période pendant laquelle les ours polaires ne peuvent pas aller en mer - a déjà augmenté de sept semaines. D'ici 2050, sept autres semaines seront ajoutées. On ne sait pas encore quels effets cela aura sur les ours polaires. (chut)