Les premiers humains modernes sont probablement arrivés en Europe il y a entre 50 000 et 40 000 ans, où ils ont commencé à déplacer la population native des Néandertaliens.
Les premiers humains modernes sont probablement arrivés en Europe il y a entre 50 000 et 40 000 ans, où ils ont commencé à déplacer la population indigène de Néandertal. Mais peu de restes humains de cette période ont été trouvés qui pourraient être liés à d'autres découvertes archéologiques. Ainsi, ce que nous savons de ces premiers peuples modernes qui ont habité l'Europe est resté très limité jusqu'à présent.
Une nouvelle enquête archéologique sur le célèbre site de Willendorf en Autriche est en train de changer cela. En 1908, une statue féminine frappante est apparue à Willendorf, qui a été baptisée la Vénus de Willendorf. La figurine voluptueuse était peut-être un symbole de fertilité et s'est avérée avoir 30 000 ans.
Sur le même site, une équipe internationale d'archéologues dirigée par l'Université de Cambridge a récemment fouillé un certain nombre d'outils en pierre de la culture aurignacienne primitive, qui sont attribués à l'homme moderne. Il s'agit principalement de petites lames qui ont pu servir de pointes de lance. Grâce à des études de sol et à une datation au C14, les chercheurs ont pu prouver que les outils datent d'il y a 43 500 ans, ce qui en fait les plus anciens artefacts aurignaciens jamais découverts. Cette découverte constitue également la plus ancienne preuve scientifiquement étayée de la présence d'humains modernes en Europe.
Le fait que les humains modernes vivaient déjà en Europe centrale à cette époque indique également qu'ils ont vécu beaucoup plus longtemps avec les Néandertaliens plus primitifs qu'on ne le pensait auparavant. Une autre découverte intéressante de la recherche est que le climat en Europe centrale à cette époque était beaucoup plus froid que dans le sud de l'Europe, où les premiers humains ont été observés pour la première fois. Les premiers immigrants humains en Europe centrale n'étaient manifestement pas découragés par le froid et s'adaptaient très bien aux conditions climatiques changeantes. La recherche a été publiée plus tôt cette semaine dans Proceedings of the National Academy of Sciences † (aa)