Mais pour les quantificateurs tels que "certains", "certains" et "la plupart", ils ont besoin d'un peu plus de temps.
Mais pour les quantificateurs tels que "certains", "certains" et "la plupart", ils ont besoin d'un peu plus de temps.
C'est la conclusion d'une étude internationale à grande échelle menée auprès de plus de sept cents enfants de cinq ans et de plus de cinq cents adultes (à des fins de contrôle). Le public participant à l'étude représente un total de 31 groupes linguistiques différents, issus de onze groupes linguistiques différents.
Les enfants et les adultes ont vu sur un écran l'image d'une boîte dans laquelle un, deux, trois, quatre ou cinq objets avaient été placés. Les participants aux expériences devaient simultanément écouter des phrases prononcées dans leur propre langue qui impliquaient un mot quantitatif ou «quantificateur» - un exemple d'une telle phrase:«Tous les objets sont à l'intérieur de la boîte». Ils devaient ensuite dire aux chercheurs si ces phrases étaient correctes ou non.
Que s'est-il passé ? Les enfants connaissaient mieux la signification des quantificateurs tels que "tout" ou "rien" - des mots qui expriment une totalité - que des mots quantitatifs tels que "certains" ou "la plupart" - des mots qui n'indiquent qu'un sous-ensemble. La langue et le contexte culturel, en revanche, semblent n'avoir aucun effet sur la rapidité avec laquelle les enfants (et les adultes) maîtrisent cette partie particulière de leur vocabulaire. (chut)